PARIS — L’activité de technologie publicitaire des Big Tech a subi une nouvelle attaque antitrust lundi lorsque l’autorité française de la concurrence a infligé une amende de 220 millions d’euros à Google pour avoir biaisé les processus d’enchères qui déterminent la manière dont les sites Web et les applications vendent des espaces publicitaires. Ce règlement est le premier au monde à se concentrer sur des enchères algorithmiques complexes et pourrait inciter davantage d’actions de ce type de la part des régulateurs, qui deviennent de plus en plus actifs lorsqu’il s’agit d’examiner la manière dont des entreprises comme Google gèrent leurs propres technologies publicitaires.
L’Oréal Paris souhaitait promouvoir ses masques à l’Argile Pure en ciblant les personnes intéressées par les produits de beauté, puis en les dirigeant vers une page de campagne et du contenu propriétaire sur le site de la marque. En collaboration avec iBeauty de Publicis Media, ils ont utilisé Google Marketing Platform pour identifier et atteindre les audiences appropriées auprès de tous les éditeurs. Ils se sont également appuyés sur les capacités de mesure de la plateforme pour mieux comprendre la manière dont les utilisateurs interagissent avec leurs publicités sur tous les éditeurs et canaux.
Un jour après l’événement de Microsoft avec OpenAI, Google a organisé son propre événement axé sur les chatbots à Paris. Et il y avait beaucoup de choses à dire : le nouveau réseau de conversation appelé Bard, l’intégration plus approfondie de l’IA dans la recherche, et bien plus encore.
Le cas français constitue une étape importante pour redynamiser la concurrence et l’innovation dans le secteur des technologies publicitaires, mais ce n’est que le début, selon les sociétés de médias financées par la publicité et les concurrents de Google. “La décision française est une étape clé pour redynamiser la concurrence et l’innovation, mais la bataille ne fait que commencer”, a déclaré Arnaud Créput, PDG de Smart, une société de technologie publicitaire qui travaille avec les éditeurs. Agence Publicité Google Paris